mardi 29 novembre 2011

Occupy Wall Street: L'envers de la médaille

Le site de Occupons Montréal, devant la place de Commerce mondial de Montréal, au Square Victoria
Bien qu'initialement le mouvement ait connu un succès incroyable internationalement avec son slogan rassembleur, certains leurs reprochent maintenant de ne pas avoir de suite dans les idées, faute de plan d'action. Alors que la plupart des abris de fortune des manifestants se font démanteler un peu partout dans le monde, certains résistent encore. Mais ensuite quoi?

Personne ne s'est prononcé comme chef, comme leader pour mener la révolution. Si le succès du mouvement s'est rependu comme une trainée de poudre, on peut dire que la suite des choses fut un pétard mouillé. Alors que certaines zones d'occupation sont devenues un refuge pour itinérants, toxicomanes et où le vol à l'étalage et la petite criminalité commencent à s'installer davantage, les commerçants qui appuyaient la cause commencent à souhaiter le départ des indignés. Après l'occupation qu'est-ce qui attend les militants? À Montréal, alors que les manifestants se préparaient à affronter la dureté de l'hiver, c'est finalement une décision de la ville qui est venue brouiller les cartes de la cellule, imitant ainsi les villes de Vancouver, Toronto, Ottawa et Québec.

Graffiti dans la station de métro Square Victoria
Bien que les revendications du mouvement n'aient pas la même ampleur de ce côté de la frontière, à l'instar de nos voisins américains qui font face à une véritable lutte des classes sociales, le mouvement devra s'adapter, adopter une structure et développer un plan s'il ne veut pas devenir chose du passé. Ce qui était à mon avis une grande idée, afin de changer le modèle capitaliste tel qu'on le connaît et rétablir l'ordre dans les classes sociales, est en train de se perdre. Pour les mois à venir, il y aura du changement à faire et de l'ordre à mettre s'ils veulent la survie du mouvement.



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